Compte-rendu de l'Assemblée générale du 28 janvier 2012


Excusés :
- Madame Ségolène Royal, présidente du Conseil Régional Poitou-Charentes
- Monsieur Claude Bertaud : président du Conseil Général de la Vienne
- Monsieur André-Hubert Quintard, maire de Béruges
- Monsieur le représentant de SOREGIES
- Monsieur le directeur de la Maisons d'Enfants à Caractère Social de Salvert, à Migné-Auxances
- le correspondant de Centre-Presse
- Renée Malassiné, Jean-Marie Leroux, Chantal Magnant, Annie Houmeau, Martine Barbottin, Simon Ingrand, Francette Baron, Denyse Ribot, Danielle Massé, Anita Husse, Robert et Monique Bouju, Marie-Christine Legendre, Marie-Claude Levent, Madeleine Bernat.

Introduction :
Pour la 4ème année, l’assemblée générale de l’association « Les Chemins de l’Aube ». a eu lieu à Béruges, en présence d’une trentaine de participants. Au fil des années, Yves a ajouté des kilomètres à son compteur (il arrive à 8.000 km aux côtés des marcheurs de l’association), et des soutiens divers se sont mêlés à cette expérience.


1) Rapport moral présenté par le président Jean-Claude Marquis
        Année après année, pas après pas, le chemin parcouru par notre association prend une importance réelle et symbolique que nous n’osions espérer au départ ! …Cela fait quatre ans que nous nous retrouvons à pareille date pour «faire le point » ! Et pendant ce temps, 8000 kilomètres à pied ont été parcourus par Yves, ce « passionné de la marche et des relations humaines » que nous avons voulu soutenir …sans que les uns ou les autres nous ne sachions où cela allait nous conduire tant il est vrai que, selon la formule Nicolas BOUVIER, « C’est le chemin qui nous fait » !
        «Proposer des marches accompagnées à des personnes en difficultés et développer le recours à la marche comme outil d’insertion. » : ces objectifs se réalisent et s’inscrivent bien dans la durée.
Ainsi, en 2011, l’agenda de marche a été rempli au maximum des possibilités (il y a eu jusqu’à dix longues marches cette années après deux années à huit !). Presque une vingtaine de personnes en ont bénéficié, venant d’origines et d’âges variés (jeunes mineurs, adultes en recherche d’emploi ou en situation de handicap…). Cela s’est concrétisé aussi bien par des marches longues sur les chemins de Saint Jacques de France ou, le plus souvent, d’Espagne, que par des marches de préparation ou des marches à la demi-journée qui ont impliqué des bénévoles de l’association pendant les autres missions d’Yves,
        Parallèlement, avec les organismes institutionnels, comme le Conseils Général, l’ASE et la MDPH, les contacts se sont confirmés, comme nous l’appelions de nos vœux. Les résultats sont tangibles puisque la voie à de nouvelles possibilités d’aides financières nous est ouverte et qu’une habilitation de plusieurs années pour l’accompagnement des mineurs nous est annoncée !
À travers tout cela, faisons émerger quelques points :
1)    Comme nous le souhaitions depuis la création de l’association, en dépit des tâtonnement et ajustements des premières campagnes, les marches longues concernent bien désormais des participants vraiment diversifiés. Pour un nombre toujours sensiblement égal de marcheurs, (entre 15 et 20),
-    un seul compagnon d’Emmaüs a effectué une des marches. Mais par lui, nous gardons un lien avec un monde qui nous est cher et qui a grandement aidé à l’envol du projet et nous a aidé à l’ouvrir…
-    nous conservons, presque pour un tiers cette fois encore, de jeunes mineurs avec pour trois d’entre eux une poursuite du partenariat avec l’institution de Salvert pour un séjour d’été en Espagne avec le concours d’un éducateur.
-    à côté de cela, les marcheurs adultes, restent issus de tranches d’âges variés, essentiellement entre 30 à 60 ans.
-    et se partagent entre bénéficiaires du RSA (pour trois personnes), et adultes handicapés (pour huit personnes). Auxquelles on peut ajouter aussi un travailleur en invalidité. Par contre, nous n’avions pas cette année de marcheurs en recherche d’emploi. Tout cela dit, en relativisant la pertinence de ces catégories que les dossiers officiels nous conduisent à faire.
Cependant, on constate que plus que par le passé, les marches ont concernés des personnes souffrant de handicap et noter aussi que la personne qui avait stupéfié les médecins l’an passé a renouvelé une grande séquence de marche à nouveau cette année…pour la seconde fois (423 km en 2010, 417 cette fois-ci, contre la maladie de Parkinson !).
-    À noter aussi l’équilibration de charge pour l’accompagnateur qui était passé de 1997 km à 2204 km l’an passé mais est revenu à 2036 km. Cela pour sensiblement le même nombre de jours de marches (il était précédemment passé de 102 à 116 jours, il est à 113 jours). Pour le total faits par les marcheurs, l’on est resté autour de 3250/3300 km (3262 exactement …anciens chiffres : 3039 et 3350 km) et à presque 200 jours de marches (192 …derniers chiffres : 165 jours, puis 190 jours de marche).
Ainsi, comme l’an passé, se confirme bien une stabilisation du nombre de jours/accompagnateur vers 110/120 par an, mais par contre avec dix grandes marches, on touche vraisemblablement une limite ! Ce qui est gratifiant c’est que cela permet d’accompagner une quinzaine de personnes quand même.

2)    L’agrément de la DGAS, accordé à titre expérimental, doit être renouvelé pour 5 ans.

3)    Le CDI de Yves s’est révélé viable financièrement puisque nous n’avons finalement qu’un petit déficit de 600 €. Nous avons même pu effectuer, selon les souhaits du conseil d’administration, un réajustement du montant du salaire en fin d’année 2011 (1500 € net), conscients que cela est très arbitraire eu égard au poids d’engagement physique, moral et psychologique, sans compter la charge administrative, qui pèse sur les épaules d’Yves …en plus du sac à dos des jours de marche !

4)    La question des financements reste toujours brûlante face aux nécessités :
-      emmener des adultes en difficultés -voire des mineurs hors structures
-    pourvoir aux charges du salaire d’Yves pour des années qui seront prises en compte pour sa retraite

De bonnes nouvelles sont venues éclairer l’horizon :
-    l’aide substantielle apportée par SOREGIE qui est venu appuyer nos projets par son mécénat dans le cadre de son opération « Coup de pouce ».
-    l’annonce par l’ASE que désormais, conjointement à l’habilitation pour les mineurs, la prise en charge de mineurs nous ouvrira droit à un prix de journée de 237 € (payé pour partie par la structure du mineur et par l'ASE). …Cela nous met en position désormais de mieux répondre aux nombreux besoins et sollicitations émanant des institutions éducatives !

5)    Comme par le passé, les membres du CA et des volontaires de bonne volonté se sont retrouvés une fois par trimestre pour organiser au mieux les activités et  soutenir Yves. L’une de ces rencontres s’est même déroulée à la campagne grâce à l’accueil de Simon et Aude dans leur ferme de l’Épine, ce qui a permis de prendre du recul et d’approfondir la réflexion des personnes présentes.

6)    Merci aux bénévoles des groupes « transport » ou « démarrage des marches ». L’implication des bénévoles s’est étendue, cette année, à des marches à la demi-journée durant les absences d’Yves lorsqu’il accompagnait d’autres marcheurs sur le « Camino ».

7)    Nous avons gardé le souci de communiquer par des prospectus et par le blog ! Toutefois, nous avons utilisé les supports élaborés l’an passé par Flore et qui continuent à donner satisfaction. Un épisode de piratage de notre identifiant Internet assorti d’une tentative d’escroquerie nous a donné quelques soucis mais tout est rentré dans l’ordre.

Conclusion :
L’association confirme maintenant son utilité dans le paysage social et humain poitevin, et notamment, en cette année 2011, en faveur de personnes souffrant d’un handicap qui complique leur accès à la marche au long cours. Grace à notre action et à ceux qui nous soutiennent, ces hommes et ces femmes ont eu accès aux bienfaits de ces temps de rupture, tant recherchés, qui permettent de nouveau départs et une meilleure assise dans la vie.
Le défi du financement demeure avec, fort heureusement, l’aiguillon pour l’affronter que constitue l’attente des marcheurs qui nous interpellent.  
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Ce rapport est adopté à l’unanimité des présents.


2) Accueil et présentation des marcheurs
        Derrière ces mots, derrière ces phrases, il y a des visages ! Ce sont ceux des marcheurs que nous allons vous présenter. Il y a quasiment des représentants de chaque marche parmi nous aujourd’hui. Certaines sont de grandes marches de 9 à 21 jours sur plusieurs centaines de km, et d’autres de plus courtes de 3 à 9 jours sur 60 à 80 km.
        Présentation de chacun, en regardant quelques photos (parmi les centaines qu’Yves laisse à chacun sur un CD personnalisé). Une attestation et avec remise d’une attestation de marche (que le président des Amis de Saint Jacques, présent dans l’assemblée appellera « Compostella maison »). Rapportons quelques échos de ces différentes marches longues :

1- Marie-France, 47 ans 370 km en 21 jours, du 16 avril au 8 mai, de Sahagun à Santiago (l’an dernier elle avait fait 170 km)
« C’est émouvant de revoir les photos. Ce qui est beau, c’est le contact avec la nature … c’est plus facile de marcher [que de parler devant tout ce monde]
Les 3 derniers jours se sont passés à Santiago avec visites des musées. Parfois il y a du découragement, on se demande si on va aller jusqu’au bout (soucis de tendinite). Ce qui est intéressant, c’est la relation avec les autres, la reconnaissance, la solidarité (ex, le soir où j’ai été malade dans un dortoir de 50 lits). J’ai envie de continuer, par exemple dans le désert »…
2- Jean-Philippe, 55 ans, 86 km en 6 jours, du 23 mai au 5 juin de Saintes à Bordeaux.
« C’était dur !». Jean-Philippe a marché avec sa maladie, et les perturbations physiques dues à un changement de traitement, 86 km, c’est trop court, il voudrait repartir moins longtemps, 3 jours.
3- Sébastien et Valentin, 33 et 21 ans, 400 et 183 km en 19 et 13 jours du 18 juin au 8 juillet, de Léon à Cabo Fisterra. Abel était du « voyage », mais il s’est retiré 15 jours avant le départ.
Valentin : « C’est le bonheur de la relation avec les gens, avec Yves, les autres marcheurs, la nature ; j’aurais aimé que ça se termine autrement !»
Sébastien : « Je recommencerai... parce que ça fait du bien et ..malgré les ampoules ! »
4- marche avec Guy, 15 ans, 140 km en juillet, sur 9 jours, de Dax aux chalets d’Iratry : « C’est une expérience sympa, on rencontre les mêmes gens, le soir dans les gîtes. Le dernier jour a été dur avec1600 mètres de dénivelé » ; Guy a trouvé qu’il n’y avait pas assez de km par jour.
Au retour, écho de la famille d’accueil : « Cette opportunité a été très importante pour Guy, cela a vraiment changé quelque chose pour lui, c’est très précieux ! »
Guy va maintenant faire Sarragun-Finistère, 470 km en 21 jours, du 30 juin au 20 juillet 2012.
5- En août, les plus jeunes, de la MECS de Salvert : Victor, 12ans, Nassim et Alexandre, 13 ans, avec leur éducateur, Serge. Ils ont parcourus sous la houlette d’Yves, 214 km en 14 jours, de Pontferrada à Santiago
Serge excuse les enfants, absents car ils ne sont pas au foyer le week-end : « Pour Salvert, c’est la 3ème aventure.7 enfants ont marché. Ce sont des jeunes « compliqués » et le but, c’est une coupure avec leur milieu. Le tandem avec Yves est facile, mais on a chacun ses paramètres et les enfants en jouent. Tous sont prêts à repartir et ont un souvenir à vie. La solidarité se met en place au fil des jours. Cela est maintenant bien compris par la Direction qui est d’accord pour pérenniser l’expérience. C’est un beau projet qui va au bout à chaque fois avec des jeunes heureux d’avoir fait ça. Depuis, tous les jours, j’ai un souvenir de la part d’un jeune, ça nous fait des références communes... Merci ! ».
6- Didier (maladie de Parkinson) et Élisabeth (déficiente visuelle), 53 et 60 ans, 417 km en 21 jours, du 10 au 29 septembre, du Puy en Velay à Moissac.
Élisabeth : « J’ai mis trois ans à trouver l’association et un créneau. Pendant la marche, j’ai eu besoin de me recentrer sur moi-même, ce n’était pas toujours facile pour les autres. Dès le premier jour, j’ai marché à mon rythme, et cela pendant trois semaines. Je me suis régalée pendant trois semaines, j’ai oublié mon handicap visuel qui n’a pas été un souci. Une énorme bouffée de respiration ! C’est la vie simple, rencontrer des gens... Le retour à la maison a été très difficile. Je veux repartir, j’ai trouvé là quelque chose qui m’est essentiel ; mais pas seule, car je ne vois pas les indications de directions. J’essaie de m’organiser pour repartir, Je pars marcher avec Handic’Alpes aux Canaries, c’est différent du Chemin, je ne sais pas pourquoi !».
7- Nicolas, 37 ans, (la marche 7 d’octobre était prévue pour un mineur qui a fugué de son lieu de vie avant le départ. A sa place, 2 marches courtes ont été mises sur pied...)  80 km en 5 jours, de La Rochelle à Saintes, du 23 au 27 octobre, puis :
8- Matthieu, 32 ans, 66 km en 4 jours, de Thouars à Parthenay, du 28 au 31 octobre.
9- Jean-Michel et Daniel : du 10 au 12 novembre, 45 et 35 ans, 70 km en 3 jours, d’Angles-sur-l’Anglin à Lussac-les-Châteaux.
10- Enfin, Stéphane : du 16 au 19 novembre, 47 ans, 70 km en 4 jours, de Montbazon à Châtellerault.
        Si on fait le bilan, l’accompagnateur a marché 2036 km, sur un total de 113 jours, et les marcheurs ont totalisé 3262 Km sur 192 jours.Yves a ainsi accompagné 19 personnes au total : 15 adultes (dont 3 femmes) et 4 mineurs.18 personnes sont de Poitou-Charentes, c’est un choix.
Les marches « de préparation »
        Entres ces marches, se sont intercalées des marches « de préparation », à la demi-journée, de 2 km à 17 km (et qui peuvent s’étirer sur des durées très variables pour un même kilométrage, selon le tempo de chaque marcheur, l’essentiel étant de progresser et de réussir). Clément, Jean-Marie, Renée et Martine ont accompagné des marcheurs dans ce cadre durant les périodes où Yves était par ailleurs en mission pour des marches longues.
-    Clément 2 fois en mars avec Matthieu, de chez lui à chez lui, en passant par Salvert. Pour Clément, Matthieu est un excellent marcheur, d’une compagnie très agréable, mais il faut le mobiliser pour le départ.
-    Jean-Marie a marché 2 fois avec Nicolas. Ce dernier parle peu, mais il est content de marcher dans la nature; il marche vite mais pas plus d’1 h1/2.
(Matthieu et Nicolas ont ensuite fait une marche de 3 jours avec Yves.)
-    Renée a marché avec Élisabeth
-    Martine a marché 2 fois avec Aurélie.
Question sur le poids des sacs ? 
        Élisabeth répond qu’elle a transporté 7,7 kg, dont 5,5 sur le dos et une poche ventrale de 2 kg ; elle aurait pu supprimer 1 kg. Le sac de Marie-Pierre (en 2010) faisait 9 kg. Jean-Louis propose son aide pour réfléchir à ce problème.

3) Rapport financier
        Cette année, on constate un déficit de 600 € pour un budget de 34000 €.
...Les ventes de marche : il s’agit de ce qui est versé par les marcheurs comme participation financière au projet selon les ressources de chacun et par les institutions ou structures qui commandent une marche. La participation des marcheurs est variable, de très peu à la totalité. Il n’y a jamais de projet qui ne se réalise pas parce qu’il n’y a pas de budget.
...Les frais de marche : c’est l’hébergement, la restauration pendant les marches ; une partie est remboursée par la participation des marcheurs.
...L'aide au marcheur ayant un handicap : Élisabeth, handicapée à 80 % précise qu’elle a obtenu une aide de la MDPH ce qui a permis de facturer plus justement (cf. ligne surcoût dû au handicap). Dans ce cas, la MDPH valide, mais c’est le Conseil Général qui finance avec des «aides exceptionnelles».
...Pour la première fois, nous avons eu la chance de bénéficier d’argent de 2010 ; en effet, le SAVS de Mantes-la-Jolie a trouvé des fonds qu’il nous devait (1100 €), 8 mois après l’action.
        En fait, le budget s’équilibre grâce aux dons : 8335 €, dont 2000 € venant de particuliers (un couple de Poitiers fait un virement chaque mois pour soutenir nos actions), mais les dons sont en baisse. Nous allons aussi relancer l’appel à matériel à mettre à disposition quand il y a besoin. Cf. en pièce jointe, la lettre : « Cherchons matériel de randonnée », à diffuser éventuellement autour de vous.Une demande a été faite au Conseil Général des Deux-Sèvres, car plusieurs marcheurs sont originaires de ce département. A noter que le prix de journée de l’ASE est de 237 €/jour. Pour 2012, si des marches de mineurs sont mises en place, leur financement est ainsi assuré !
        A noter que si le tarif de base de l’adhésion reste à 15 €, les sommes versées en débuts de cette AG ont souvent un peu excédé ce montant. Plusieurs personnes ont dit avoir pris conscience que l’allègement d’impôts lié leur permettait de faire un don complémentaire à cette occasion. …C’est une idée à diffuser, même si toutefois cela reste évidemment facultatif et à l’appréciation de chacun, en ces temps, matériellement difficiles pour beaucoup.
         Ce rapport est adopté à l’unanimité des présents. Vous le trouverez en PJ.


4) Le budget prévisionnel pour 2012 et la réélection du bureau
        En décembre, comme l’a souhaité le Conseil d’Administration, il y a eu augmentation du salaire d’Yves (1500 € net par mois).
        Les autres lignes diminuent (pas de frais de graphiste cette année car on utilise les documents de communications élaborés les années passées…). Sinon, les dépenses sont quasiment sûres, par contre les recettes doivent évoluer.
         Ce budget est validé et le C.A. est reconduit à l’unanimité des présents.

5) Prévisionnel des marches 2012
A ce jour, des dates sont déjà calées mais des remaniements et ajustements continueront à s'opérer au fil des mois qui viennent :
-    avril : 9 jours avec Nicolas 176 km
-    vacances scolaires de Pâques : à voir
-    mai : David et Jérôme, du SAVS de Parthenay, (dont un traumatisé crânien), 16 jours, 210 km.
-    En juillet : Guy, 480 km
-    En août, Jean-Michel et Daniel, 400km sur le chemin primitif
-    En septembre, Annie, de Niort, avec 1 ou 2 autres femmes, pour 21 jours.
-    En octobre, 2 adultes pour 10 jours.
-    Vacances de Toussaint, 10 jours avec des mineurs.

                                                       La secrétaire : Jacqueline Antigny-Marquis